Bégaiement et traitements existants - Christian Boisard

Christian Boisard | 16 novembre 2018

Attention il n’y a pas de miracle !

Bien qu’il soit démontré que certaines méthodes sont très rapidement efficaces, il y a la volonté de chacun de vouloir vraiment se sortir de son bégaiement.

Pour cela il faut appliquer scrupuleusement la méthode et pérenniser les acquis que l’on a obtenu en stage car toutes les démarches que l’on effectue, même les plus anodines, demandent un effort de volonté sur soi- même, et cela sans fainéantise.

On peut en déduire que le bégaiement ne se guérit pas en totalité, car l’empirique des turbulences restent. Rien ne s’efface, il se contrôle uniquement pour devenir, au fil des jours, imperceptible.

Les causes du bégaiement sont que l’émotionnel, l’émotivité et le coté intuitif des personnes qui en souffrent sont très prononcés, ce qui provoque des gênes respiratoires… En règle générale, les personnes qui souffrent de bégaiement respirent uniquement par nécessité, ils sont donc en permanence en apnée.

Souvent, des médicaments (Bêta bloquants) sont prescrits par des spécialistes des troubles du langage. Il faut savoir qu’il ne peut y avoir des effets positifs qu’à courte durée. Par exemple, une personne qui souffre de bégaiement a un rythme cardiaque très élevé. Avec la prise de ces médicaments ce rythme ralentit, donc l’empressement que la personne pourrait avoir sur elle-même diminue. De ce fait, le système d’anxiété et d’empressement qu’elle avait jusqu’à présent se retrouve immédiatement neutralisé et dirigé vers un état plus tranquille, voir second.

Souvent, des chercheurs préconisent une intervention du cervelet, voir du cerveau. Reste à savoir si cela est réellement la solution et s’il y a des risques… Ces interventions obligeront-elles une personne qui souffre de bégaiement à respirer, à remettre le mécanisme de la respiration et de la parole en place ? Personnellement en ce qui me concerne, j’en doute. Ne faut-il pas chercher ailleurs ce qui peut provoquer cette gêne, plutôt que de statuer sur des interventions qui demandent des précautions particulières…

Le cerveau étant très complexe, les risques à prendre en valent-il vraiment la peine ? Les recherches sont-elles suffisamment fiables ?

A mon sens, étant donné que la respiration est mécanique, il ne peut exister de médicaments ou d’interventions du cerveau qui peuvent forcer une personne qui souffre de bégaiement à respirer en permanence….

Christian Boisard

13 votes, average: 3,38 out of 513 votes, average: 3,38 out of 513 votes, average: 3,38 out of 513 votes, average: 3,38 out of 513 votes, average: 3,38 out of 5

13 votes | Vous avez déjà voté
Moyennes : 3,38 sur 5
Loading...

Commentaires


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

EffacerAfficher les commentaires